Auteur: Violette Diserens Binggeli  -  écrit en 2004      Localisation: Gujarat, Inde - 1999      Photographe: Jacques Binggeli  -  diapositives

DES LIONS ET DES HOMMES
Lorsque nous parlâmes d’aller voir des lions en Inde, bien des gens nous reprirent croyant à un lapsus. Eh bien non ! Cette fois, nous n’allions pas voir des tigres, mais bien des lions* ; les seuls, et désormais uniques représentants de leur espèce en Eurasie. Si leur aire de répartition d’origine s’étendait de l’ouest de l’Europe aux confins de la Chine, elle ne représente plus maintenant que 1412 km2, au cœur de la péninsule de Kathiavar, située dans la province du Gujarat en Inde, entre la province de Mumbay (Bombay) et le Pakistan. Proche de l’extinction à la fin du 19ème siècle, l’espèce doit sa survie à la combinaison de trois facteurs majeurs : la propre mentalité du peuple indien, qui intègre totalement le règne animal dans le cycle de la vie humaine, et confère un caractère sacré à un grand nombre d’espèces ; une importante action de protection de l’écosystème mise en place par le Nawab de Junagadh au début du 20ème siècle, alors qu’il ne restait qu’une douzaine d’individus dans la forêt de Gir, déjà seul refuge de l’espèce ; enfin la surprenante placidité naturelle des lions asiatiques, qui indubitablement découle du premier facteur. Attention, placidité n’exclue pas force ni potentiel d’agressivité ! Pour nous aventurer dans cette forêt, nous ne devons en aucun cas oublier que le fauve suprême est puissant, redoutable, et chez-lui !   Constituée de plusieurs types de biotopes caractéristiques des zones tropicales sèches à feuilles caduques, le Parc national et Sanctuaire faunique de Gir, ou Sasan-Gir en hindi, abrite une population d’environ 300 lions asiatiques. Elle accueille aussi panthères*, chacals*, hyènes rayées*, chats sauvages comme le chat du désert*, le chat léopard* et le chaus*, des oiseaux de proie et de nombreux reptiles. Elle est riche en gibier comme les cerfs sambars* et les cerfs axis*, les antilopes bleues*, les gazelles chinkaras*, les sangliers*, et les singes*, ainsi que des paons*, et des perdrix* aux cris stridents. Les grands prédateurs on un grand choix de nourriture !

En cette fin de saison sèche, la sylve indienne de Sasan-Gir n’est que grisaille et poussière; camaïeux d’ocres et de beiges dans lesquels s’estompe admirablement la silhouette cendrée des lions asiatiques. Dans les sous-bois, l’absence de feuillage est un avantage pour l’observateur animalier. Ce matin, conduit par A. K. Gondulia, nous parcourons la réserve en véhicule 4X4, à la recherche de ces fameux derniers lions asiatiques. Des paons s’enfuient en courant à notre approche ou traversent le paysage au vol, leur longue queue aux vibrantes couleurs ondulant comme des foulards dans la brise. Pour conquérir leur partenaire, d’autres encore font la roue. Il dressent leur
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*Répertoire faune et flore
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  éventail caudal jusqu’au dessus de leur tête, et font vibrer cette parure au millier d’ocelles. Admiratif, nous oublions les dangers de la forêt. Mais pas pour longtemps ! Une panthère chemine entre les bosquets, où son pelage tacheté se confond à merveille avec les jeux d’ombre et de lumière. Plus tard, nous stoppons pour observer deux lionnes sortant du couvert. Nos premiers lions asiatiques. Notre excitation première est vite tempérée. Traversant une étroite prairie d’herbes sèches, les fauves viennent droit sur nous ! Puis, à notre grand soulagement, elles stoppent et se couchent non loin de la piste. Jumelles rivées sur le nez, nous observons chacun de leurs mouvements. Nous plongeons notre regard dans leurs yeux d’or ; suivons le voyage d’une mouche dans leurs moustaches… Les lionnes ne se préoccupent nullement de notre présence. Maintenant, elles font la sieste... Elles se retournent de temps à autre, chassent les insectes indésirables. Quelques fois, elles ouvrent un œil, ou dressent une oreille, attentives à leur environnement. Puis elles se réveillent, étirent voluptueusement leurs corps engourdis; elles se lèvent lentement, et disparaissent comme elles étaient venues.

Des images de lions encore plein la tête, nous quittons également le secteur et tombons nez-à-nez avec un Maldhari guidant son troupeau de buffles*. Un dromadaire* équipé d’une cloche chemine avec eux. Nous sommes totalement déconcertés par cet homme qui circule sereinement dans une forêt pleine de dangers.

Anciens nomades, les Maldharis sont un peuple de bergers, vivant paisiblement dans la forêt de Gir depuis des siècles. Ils habitent des “ness”, constructions de hauteur d’homme, en terre, ou en bois de la forêt. Elles sont regroupées par clans familiaux, comprenant l’espace des humains, celui des bêtes domestiques, ainsi que celui de quelques cultures. L’ensemble est entouré d’un mur d’épineux, pour prévenir l’incursion des fauves, mais aussi celle des ongulés friands de fruits et de légumes. Hier, nous sommes passés près d’un de leurs hameaux. Les enfants jouaient entre les “ness”, les femmes aux vêtements colorés étaient parées de bijoux en or, et s’affairaient à leurs tâches journalières.
Le Maldhari porte des vêtements et un couvre-chef de coton blanc, ainsi que des bijoux ; boucles d’oreilles, bagues et collier. Quelques fois, un foulard de couleur vive égaie sa tenue. Il ne se sépare jamais de son bâton de pèlerin, ni de sa petite hache au très long manche. Le port de cet outil à usage multiple, en travers les épaules, une main sur l’une des extrémités, lui confère une démarche princière ! Chaque jour, il emmène
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paître et boire son troupeau à travers la forêt. Bien que solitaire, il ne se sent jamais seul ; la nature sauvage n’a aucun secret pour lui. Il connaît parfaitement chaque coin et recoin de cette jungle de Gir, et identifie le moindre mouvement de la faune. En chemin, il cueille des fruits, et ramasse des plantes destinées à la consommation, ou à des fins thérapeutiques.

L’après-midi, nous sommes surpris de retrouver notre berger Maldhari près d’un lac plein de crocodiles des marais*! Depuis le haut d’une colline, nous observons le troupeau immergé dans la fraîcheur aquatique. La scène est captivante ! L’immensité forestière et le bleu du ciel se reflètent dans les eaux calmes. Les masses sombres des buffles contrastent avec la blancheur des hérons garde-bœufs* venus leur rendre une visite intéressée! Des centaines de spatules, de cigognes et d’aigrettes déambulent entre les crocodiles, sur les berges boueuses, ou se déplacent en nuages couleurs pastelles, légèrement teintés de rose. Les sauriens se rafraîchissent paisiblement dans les profondeurs ondines, ou prennent des bains de soleil sur la terre ferme. Dans le sous-bois, une panthère se déplace discrètement. Elle aussi vient étancher sa soif au bord du lac. Chacun garde ses distances ! Comme les Maldharis, toutes les espèces animales connaissent et appliquent les lois de la nature pour garder toutes leurs chances de survie.

Le sixième jour de notre séjour nous trouve assez découragés. Depuis trois jours, nous n’avons plus vu de lion. Après réflexion, nous décidons de louer les services d’un guide-pisteur Shikari. Les Shikaris sont les descendants directs des très expérimentés pisteurs formés par le Nawab de Junagardh à la fin du 19ème siècle, pour veiller sur les lions. Bien qu’ils aient toujours vécus en dehors de la forêt, ils ont jalousement gardé les préceptes de leurs ancêtres, se transmettant leurs enseignements d’une génération à l’autre. Ils comprennent parfaitement les mœurs de ces félins, ainsi que ceux de toute la faune de Sasan-Gir. A travers les siècles, leur amour, joint à leur connaissance des grands fauves qui nous occupent, ont engendré entre eux un climat d’intimité et de confiance. Ils reconnaissent personnellement les individus et leur donnent des noms auquel, aussi surprenant que cela paraisse, ils répondent spontanément lorsqu'ils les appellent. On dit aussi qu’ils parlent aux lions dans une langue spécifique, connue d’eux seuls. S’ils en voient un malade ou blessé, ou s’ils rencontrent des lionceaux abandonnés, ils font tout ce qui est en leur pouvoir pour les capturer,
 


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  même au péril de leur vie. Ils les conduisent ensuite à l’hôpital pour animaux de Sasan-Gir, où ils reçoivent des soins appropriés. Le Département des forêts de l’état du Gujarat choisi principalement des Shikaris comme gardes-pisteurs. Equipés de liens phoniques, ils patrouillent dans le parc en voiture, à la recherche de leurs amis les lions. Quand ils les localisent, ils en informent leurs collègues, et vont s’accroupir à une vingtaine de mètres d’eux, avec pour seule arme, un bâton de moins d’un mètre. Ils notent chaque mouvement, chaque attitude de leurs protégés, ainsi que les différentes réactions de la faune environnante. Ils peuvent rester ainsi toute la journée, si les lions ne se déplacent pas. Même lorsqu’ils sont nombreux, leurs murmures n’est pas source d’inquiétude pour les fauves, mais curieusement une musique rassurante. Ces grands fauves semblent avoir une confiance implicite dans la présence des silhouettes kaki, ayant intégré qu’aucun mal ne leur sera fait tant qu’ils seront là!

Nous engageons donc T.I. Makvena, pisteur Shikari extrêmement bien expérimenté, et le sixième jour après-midi, partons plein d’espoir ! Notre nouvel ami sait où trouver l’objet de nos recherches ; un lion asiatique mâle, et plus si possible ! Dans la forêt, il nous conduit directement auprès d’un groupe de Shikaris en observation de plusieurs individus. Nous parquons la jeep sur le bord de la piste, et restons immobiles, et silencieux. Quatre lions, un mâle adulte et deux sub-adultes, ainsi qu’une femelle, se partagent le confort d’une flaque de soleil. Leurs crinières noires sont moins fournies que celles de leurs cousins des plaines africaines, du fait de leur mode de vie plus forestier, et les tons plus cendrés de leur robe fauve fait ressortir le blanc crémeux d’un important bourrelet ventral. Le toupet de l’extrémité de leur queue est plus long, et les touffes de poils de leurs oreilles et de leurs “coudes” sont plus fournies. Nous apprenons, par T.I. Makvena, que le mâle adulte appartient à un groupe familial différent de celui des trois autres, qui sont eux de la même fratrie. La femelle semble particulièrement téméraire. La longue cicatrice sombre qui court tout au long de sa nuque, pour atterrir sous son menton, nous raconte un précédent affrontement avec un buffle. Sa démarche quelque peu chaloupée est également un souvenir ; celui d’une récente bataille avec un mâle étranger aux deux groupes familiaux actuellement en présence. Pour l’instant il ne fait pas assez chaud pour privilégier l’ombre. Les fauves jouissent pleinement du soleil matinal, dont la lumière nimbe d’or leur pelage. Nous sommes aux premières loges d’un paisible et voluptueux spectacle.
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Au fil des jours, confiance mutuelle et complicité s’installent si bien entre T.I. Makvena, et nous, qu’il nous permet d’approcher une lionne en marchant avec lui ; à pied ! Bien que chacune de ces expériences ont été merveilleuses, la première a été plutôt agitée. TI Makvena nous recommande d’être silencieux, de nous mouvoir lentement, et de rester bien groupés. Comportement impératif, pour mener à bien ce face–à–-face. Ensemble, nous avançons donc, presque collés les uns aux autres, attentifs au moindre mouvement, à la moindre attitude de la lionne, et stoppons à une douzaine de mètres d’elle seulement. Nos cœurs battent follement, l’émotion est énorme. Nous en oublions notre environnement. Nous sommes dans l’intimité d’une grande féline à la robe cendrée, couchée là, juste devant nous ! Soudainement l’intensité de son regard augmente. Puis, dans un même mouvement, elle nous fixe, et s’accroupi, prête à bondir. A.K. Gondulia, notre chauffeur, avait juste fait un pas hors du groupe ! Nous sommes très impressionnés. Pour pacifier l’instinct naturel de la lionne, T.I. Makvena ordonne au chauffeur de faire bloc avec nous. Après un moment, le fauve se calme. Mais, quelques instants plus tard, A.K. Gondulia est à nouveau impatient. La scène se reproduit à l’identique ! Cette fois, bien que le grand félin semble s’être calmé, nous restons sous tension, effrayés, jusqu’à ce que T.I. Makvena notre pisteur-guide Shikari nous tranquillise. Alors, nous reprenons notre extraordinaire observation et photographions copieusement la vedette du moment.

Pour certains lions, c’est le temps des amours. Afin d’observer deux mâles en maraude, que nous avions brièvement aperçus quelques jours plutôt, nous nous sommes levés tôt ce matin, et nous dirigeons maintenant droit sur une zone d’étude appelée “Gir Interpretation Zone”. Comme à son habitude sur une route asphaltée, A.K. Gondulia va beaucoup trop vite. Tellement investis à scruter la savane et les forêts d’acacias, nous ne faisons aucune attention à lui jusqu’à ce qu’il bloque brusquement les freins. Deux lionceaux jouent en plein milieu de la chaussée ! Un autre saute par dessus un mur de pierres sèches à demi écroulé, pour les rejoindre. Dans le sous-bois émergeant de la brume qui floute encore le paysage, deux femelles suitées arrivent lentement. Elles passent facilement le reste du mur et son amas de pierres chaotique, mais c’est beaucoup plus difficile pour les plus petits des lionceaux. Leur maladresse, et leurs escalades hasardeuses sont un pur bonheur! En fin de compte, trois femelles et huit jeunes d’âges différents ont traversé la route. Ils sont à la recherche d’une zone tranquille pour passer la journée
 


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à l’ombre des acacias. Un peu plus loin, nous rencontrons un groupe de Shikaris à leur recherche. Ils nous expliquent que les lionnes savent qu’ils sont généralement nombreux dans cette région, proche de “Gir Interpretation Zone”; qu’elles viennent spontanément mettre les lionceaux sous leur protection ; les préservant toutefois du danger, à l’abri des taillis. Ces jours, elles sont très anxieuses à cause des prédateurs, des deux mâles en rut circulants dans le secteur, mais aussi, de visiteurs inconscients, qui s’aventurent indûment dans la savane. Les Shikaris rejoignent chaque matin l’étrange nurserie, et passent leurs journées entières près des lionnes et de leurs jeunes. Quel fantastique privilège !

La petite troupe a tous nos suffrages, elle devient le but de nos recherches. Sans relâche, nous roulons lentement sur toutes les pistes autorisées de la région, scrutant intensément la sylve indienne au passage, et en quelques jours réussissons à localiser par deux fois les jeunes lions. Malheureusement, nous ne pouvons faire de bonnes observations depuis la voiture. Alors, touchés par notre persévérance, les Shikaris nous guident dans le sous-bois, et nous aident à trouver une position discrète. Les pieds sur le même sol que les fauves suprêmes, nous nous déplaçons silencieusement, fascinés par tant de merveilles ! Comme dans toutes les cours de récréation du monde, les jeunes lions courent, sautent, et se bagarrent. Il y a le petit clown, et le téméraire ; un autre est timide, et un autre encore plutôt solitaire. Il y en a un, un peu pataud, et un vif comme l’éclaire. Il y a aussi le tendre de service, et un plus petit qui restent près des femelles. De temps en temps les jeux se calment. Ils viennent téter, puis s’échappent à nouveau, débordants de vitalité. Les lionnes sont bien occupées !

Le dernier après-midi de notre séjour, T.I. Makvena n’est pas disponible pour nous accompagner. Il a néanmoins signalé à A.K. Gondulia un secteur où était une femelle suitée de deux jeunes. En arrivant dans la zone indiquée, nous sommes très désappointés, déçus d’y trouver un autre véhicule. Nous sommes tolérants, certes, mais, vitres baissées, l’occupant de la voiture commence à crier - brailler serait plus juste -. Tout en vociférant, il ouvre la portière et sort du véhicule. Incapables de supporter ce que nous prenons pour un sacrilège, nous quittons les lieux sur le champ. Nous patrouillons en vain tout le reste de l’après-midi, et une demi-heure avant la nuit, retournons dans la zone fatidique, juste au cas où. Aucun bruit parasite ne trouble le silence. La voiture indésirable est encore là, une silhouette kaki à ses côtés... Nous réalisons soudain
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notre erreur ! Le conducteur est un Shikari, spécialement venu là pour rencontrer “la” lionne. Jumelles en mains, il fixe quelque chose dans l’étendue de graminées, étincelantes dans le soleil couchant. Avec nos jumelles, nous scannons le paysage du regard, et découvrons l’objet de son attention. Une lionne a effectivement répondu à ses étranges appels! Marchant droit sur lui, elle traverse la prairie avec ses deux jeunes, à peine visibles dans les ocres et les beiges des hautes herbes sèches. A une dizaine de mètre de l’homme, la petite famille s’arrête et “s’assied”. Le pisteur Shikari s’accroupi, reste immobile, et murmure juste pour elle. La lionne et ses jeunes lui font face, paisibles, les derniers rayons de l’astre diurne subliment la parfaite complicité entre l’homme et l’animal…

Quelle leçon ! Bien que très court, ce fabuleux voyage a été extrêmement intéressant du point de vue scientifique, comme du point de vue spirituel. Il nous a rappelé qu’humilité et respect sont source de paix, qu’ils sont le meilleur moyen d’atteindre l’harmonie. Nos observations, si extraordinaires qu’on ne peut les croire que si on les voit de ses propres yeux, renforcent notre opinion que la symbiose de l’homme et de la nature, est possible. Que les parties en présence doivent gérer leurs forces de destruction mutuelles, pour que perdure l’équilibre sur notre belle planète bleue.

 


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Martin chasseur de Smyrne

Paon bleu

Tortue étoilée indienne

Cerf sambar









 

Paon bleu

Ganga indien

Antilope nilgaut ou Antilope bleue

Cerf axis ou Chital









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